LA GESTION DES SACHETS ET DES BOUTEILLES EN PLASTIQUES DANS LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA
Les Kinois en général ignorent les normes environnementales qui régissent la gestion des déchets résultant de tout emploi dont le rejet dans le milieu naturel est de nature à induire un risque à court , moyen ou long terme, pour la santé de l’être humain et son environnement. De différents types de déchets que nous pouvons rencontrer à travers la ville, ce sont notamment les déchets ménagers (déchets organiques, les bouteilles en plastique, les sachets, les papiers, les textiles sanitaires) qui posent problème; et très souvent, les déchets dangereux (piles, médicaments périmés, appareil électroniques, bombes de pesticides, batteries) n’attirent pratiquement pas l’attention des responsables des foyers. De prime à bord, l’utilisation des déchets plastiques en soit n’est pas une contrainte à l’environnement ; ce qui est grave, c’est bien sûr l’après usage. Comment sont-ils gérés ? Bien entendu, la technologie douce règne en maitre dans le biotope Kinshasa ; dans laquelle « Monsieur tout le monde » se comporte en Ignorant ou carrément fait abstraction des normes d’hygiénique. Où passe alors la technologie dure ? Qui est celle d’équipements et les produits de contrôle, de réduction, de prévention d’émissions anthropogènes de Gaz à Effets de Serre qu’est sensé posséder les services compétents de l’Etat Congolais. Car il n’est pas à oublier que brûler les plastiques est aussi nocif pour l’atmosphère que vous ne le pensez. Les enfuir serait déstructuré dangereusement le sol. Cette façon de se comporter est-elle par ignorance ou par manque de connaissance ? Nous pensons que la responsabilité est partagée entre l’Etat et ses sujets dans la gestion des déchets dans nos villes. Et alors à court terme, quelle serait la meilleur façon de faire ?
Les Habitants de la Capitale de la République Démocratique du Congo doivent comprendre que ces types de déchets, issus de polypropylènes et polyéthylènes sont capables de rester sous le sol pendant plus d’un siècle, et qu’il est impérieux de ne pas les jeter n’importe où et n’importe comment. Chaque foyer est censé avoir un coin réservé pour les déchets solides biodégradables et non dégradables. Ainsi, pour réserver un avenir meilleur à la génération future du Congo et particulièrement à celle de la Capitale Kinshasa, nous sommes obligés de rester « Homme » tout en observant les règles de la gestion de l’écosystème que les services de l’environnement et assainissement sont obligés de faire large diffusion. En outre, pour mener une bonne campagne de ces règles, l’introduction de cours de l’écologie et assainissement doit être de mise au niveau de l’enseignement primaire et secondaire. Dans neuf communes sur vingt-quatre, à l’Ouest de Kinshasa existe déjà des poubelles publiques lesquelles aident la population à administrer leurs espaces; nous recommandons donc au Gouvernement Provincial de la ville Province de Kinshasa d’étendre ce projet à travers toute la Capitale au risque que la population prétexte afin de permettre aux investisseurs de se lancer dans le domaine de recyclage des déchets tant solides, liquides que gazeux.
Ir. MBANGU RUPAS Guy