Dans le débat sur la succession de scrutins à venir, la délégation de la société civile au dialogue dit n’avoir pas encore délibérer pour donner sa position. Jonas Tshombela, porte-parole de la société civile au dialogue politique, a pourtant évoqué lundi « une manipulation » de certains acteurs de la société civile qui ont voté en faveur de l’une des options présentées pour la succession de scrutins.
« La société civile qui était à la commission [thématique Elections] n’était pas mandatée parce qu’elle n’avait pas le point de vue des acteurs de la société qui sont ici au dialogue. Il fallait qu’elle revienne consulter sa plénière pour dégager un point de vue », explique-t-il.
Pour Jonas Tshombela, le point de vue de la société civile n’est pas encore connu sur cette question.
« A défaut du consensus, promet-il, nous irons jusqu’à la facilitation pour trouver le consensus sur cette question liée à la séquence du processus électoral. »
La majorité souhaite que les prochaines échéances électorales commencent par les élections locales et se terminent par la présidentielle.
Du côté de l’opposition, on estime que la première élection qui doit être organisée après la révision du fichier électoral est la présidentielle.
La délégation de l’opposition a annoncé sa suspension aux travaux du dialogue à cause d’une divergence sur cette question avec la majorité.
source : http://www.radiookapi.net/2016/09/13/actualite/politique/ordre-de-scrutins-la-societe-civile-na-pas-encore-tranche