Quid sur la participation de la RDC à la conférence Internationale sur le climat COP21 ?
La RDC par le biais de ses délégués se présentera une fois de plus à une conférence abordant le climat, tout en espérant transcender les retombées de ce rendez-vous international et de par ce fait prendre enfin des mesures adéquates pouvant améliorer l’écosystème.
Le changement climatique qui est par définition, le changement du climat attribué directement ou indirectement aux activités humaines altérant ainsi la composition de l’atmosphère, à qui vient s’ajouter la vulnérabilité naturelle du climat remarquée au cours de la même période ; que nous observons ce dernier temps a poussé plusieurs nations à prendre conscience du dégât que peut causer ce phénomène, incitant ainsi leurs gouvernements respectifs à prendre les dispositions afin de bien gérer toutes les activités occasionnant la pollution . Paradoxalement, notre beau pays possède toutes les potentialités environnementales que nous pouvons brandir comme élément primordial de notre développement tout en promouvant les technologies moins polluantes et économiquement viables. Dans cette optique, les efforts consentis par le Chef du gouvernement issu des concertations nationales en ce qui concerne ce domaine ne semblent pas être appuyés par le Ministère ayant en sa charge l’environnement et l’énergie.
Il suffit de se mettre aux périphéries de la capitale, Kinshasa pour constater les dégâts causés par la population qui n’a d’autres choix que d’abattre les arbres pour cuisiner. En outre, les sachets et bouteilles en plastique qui ont semblés un moment disparaître dans les rues et marchés de Kinshasa ont repris de la poile surtout dans les petits ruisseaux qui drainent les eaux à travers la capitale. Et les sociétés de transformation ne restent pas en recule.
Une bonne gestion de l’écosystème passe par la quantification aussi bien des espèces que des sujets dans une biocénose.
Espérant que nos délégués à cette conférence ne se présenteront pas que par formalité diplomatique mais avec l’objectif de profiter de cette aubaine pour faire entendre la voix de notre chère patrie en ce qui concerne l’écosystème primo ; et secundo de faire comprendre à l’opinion internationale la nécessité de diminuer toutes activités nuisibles au climat et favoriser la contenance du dérèglement climatique en deçà de 2°C.
Ir. MBANGU RUPAS Guy