Le gouvernement congolais dit prendre acte de la désignation, par l’Union africaine (UA), de l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, pour mener des consultations en vue du dialogue national annoncé par le chef de l’Etat.
Pour son porte-parole, Lambert Mende, la Majorité présidentielle ne pose aucune condition pour prendre part à ce dialogue.
Le problème de la facilitation est plutôt posé au niveau de l’opposition, note-t-il.
«Le problème de la facilitation ne se pose pas pour la partie Majorité présidentielle mais ça se pose plutôt pour l’opposition qui tient à ce qu’il y ait une facilitation, médiation ou co-médiation étrangère. Nous, [Majorité présidentielle] nous voulons que les Congolais puissent se retrouver autour d’une table pour parler de leur pays», explique M. Mende.
Le porte-parole du gouvernement estime également que si ça ne dépend que de sa famille politique, le dialogue aurait déjà été organisé et serait clôturé.
La nomination d’un facilitateur international est la condition posée par l’UDPS, principal parti de l’opposition, pour participer au dialogue.
source : http://www.radiookapi.net/2016/01/18/actualite/politique/dialogue-kinshasa-prend-acte-de-la-designation-dedem-kodjo