OU RESPIRER DE L’AIR FRAIS DANS LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA ?
Anciennement appelée Léopoldville, Kinshasa comptait parmi les plus belles villes d’Afrique, image qui s’est ternie depuis belle lurette. Elle valait cette réputation suite à l’aménagement des espaces qu’elle présentait et à la gestion de l’environnement qu’elle lui était offerte par ses administratifs.
Aujourd’hui, grâce à l’orientation politique du Chef de l’Etat Congolais, Mr Joseph Kabila, la ville commence à redorer l’emblème d’antan qu’elle avait perdu depuis des décennies dans certains coins avec l’appui de l’union européenne dans le domaine de l’assainissement qui prendra fin ce mois d’août 2015. Parmi les innombrables maux d’ordres environnementaux que le Gouvernement Congolais doit combattre, la pollution de l’air y figure. Nul ne peut prétendre être en bonne santé s’il vit dans une atmosphère polluée. Nous entendons par air pollué, principalement des gaz et particules rejetés dans l’air par les véhicules, les installations industrielles (dioxyde de carbone CO2, dioxydes de souffreSO2), les produits chimiques et les composés organiques volatils. Nous distinguons deux types de sources :
- Anthropiques : émissions des moteurs (Trafic routier et aérien) ; des usines (industries des produits chimiques et pharmaceutiques, d’incinération, des peintures) ; et les émissions domestiques (brulures des déchets solides et liquides)
- Naturelles : émissions gaz méthane(CH4)
À Kinshasa, c’est plus les émissions de sources anthropiques qui pullulent. En effet, de plus en plus nombreux, les véhicules légers et les poids-lourds rejettent des gaz dont la toxicité est avérée (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, etc…) sans omettre bien sûr le courant d’air de pool Malebo qui entraine avec lui toutes les poussières chargées des particules qu’il rencontre sur son parcours à travers la ville car les arbres faisant défaut, le filtrage de l’air n’est pas rassuré.
En raison de la mauvaise qualité de l’air due au nombre important de véhicules vétustes dans l’agglomération, les brulures des différents types de déchets et aux composés organiques volatils qu’on retrouve dans l’air ambiant domestique, nous conseillerons aux Kinois de se rendre les Week –ends dans des endroits à fortes végétations que l’on trouve généralement aux périphéries de la ville afin de régénérer les cellules organiques du corps humain.
Ir. MBANGU RUPAS Guy