Durant 62 mois, la SNEL m’a facturé forfaitairement 520 KW le mois soit 32.240 KW. Lorsque j’ai demandé qu’il me soit installé un compteur, la SNEL m’a dit que mes récepteurs étaient à la base de cette consommation. Mais elle était incapable de me brandir l’inventaire de mes récepteurs qu’elle aurait effectué chez moi. A la fin, le compteur installé, lequel ses agents qualifient de l’outil par excellence de gestion, démontra que ma consommation réelle n’était que de 215 KW au bout de trois mois d’observation.
Toute chose restant égale par ailleurs, il m’a été indûment facturé 18.910 KW en raison de 305 KW le mois lorsque nous faisons la différence entre la facturation forfaitaire et la facturation réelle sur les 62 mois. Il m’aurait suffit d’appliquer le prix au KW sur les 18.910 pour connaitre ma perte en unité monétaire que la SNEL a profité. C’est ainsi que j’ai opté pour les panneaux solaires et le groupe électrogène. Au moins, quand je paye, je suis conscient de ma consommation. Si tous les abonnés faisaient le même exercice, la SNEL arrêterait avec cette mauvaise pratique et améliorerait ses services.
Pour l’instant, j’attends que les cabines prépayées atteignent notre quartier. Même si je dois me reconnecter à ce réseau national que j’ai librement quitté ; je garderai toujours un inverseur tripolaire (groupe, panneaux et SNEL) pour ne pas perdre mon autonomie. J’invite donc tous les abonnés de la SNEL d’exiger une cabine, leur droit, pour suivre de près leurs consommations réelles face à cette pratique qui frise l’incivisme d’une part et d’autre part, aider cette société à facturer correctement ses abonnés et améliorer ses services.
Temoignage de:
Ruffin MAWASA NZINGA
Groupe BECI ONG/a.s.b.l
ngobecigroup@gmail.com